L’AFNOR définit les pépinières d’entreprises comme des « structures d’accueil, d’hébergement, d’accompagnement et d’appui aux porteurs de projet et créateurs d’entreprise ». Elles proposent aux porteurs de projet un hébergement physique (bureaux, ateliers, lieux d’échanges, etc.), des équipements et services partagés permettant la réduction des charges (accueil, secrétariat, etc.), des conseils et un accompagnement de professionnels dans divers domaines (juridique, fiscal, bancaire, etc.). Elles n’offrent par contre pas d’hébergement juridique.
Le RENETA parle de fonction « Pépinière » pour parler de la mise à disposition des moyens de production :
mise à disposition du foncier ;
mise à disposition du matériel de culture ;
mise à disposition de bâtiments ;
mise à disposition de salles et de bureaux partagés ;
mise à disposition de débouchés commerciaux.
Avec le CAPE, la mise à disposition d’un foncier et d’un outil de production est un élément central de la réversibilité du test.
Plusieurs cas sont possibles :
le porteur de projet peut avoir identifié par lui-même un lieu et s’en être assuré la maîtrise, au moins temporaire, et choisit de démarrer son activité dans l’espace-test pour profiter des autres fonctions (couveuse, accompagnement, animation) ;
dans d’autres cas, l’espace-test a identifié des propriétaires (souvent agriculteurs eux-mêmes), qui sont prêts à accueillir une personne en test sur leurs terres et à en faire un lieu-test ;
enfin, certains espaces-test disposent en maîtrise directe d’exploitations agricoles qu’ils peuvent mettre à la disposition des porteurs de projet.
En fonction des cas, le porteur de projet sera donc amené à investir dans l’outil ou simplement à apporter une contribution financière au coût annuel de cet outil.